Des livres de sociologie à la fiction, quels livres féministes devriez-vous avoir dans votre bibliothèque et surtout lire cet été ? Pour découvrir ou relire la pensée féministe, voici quelques enseignements passionnants.
Parce que le combat pour les droits des femmes est fermement défendu, en France et ailleurs, on a concocté une collection de livres féministes pour vous à lire. Ou en urgence, pour vous inspirer et vous motiver.
Le Deuxième Sexe – Simone de Beauvoir
Publié en 1949 en deux volumes. Simone de Beauvoir évoque l’existentialisme et développe l’idée que les femmes sont reléguées à un stade inférieur à cause du monde patriarcal, mais aussi à cause de leur passivité et de leur manque d’ambition. Pour elle, l’émancipation féminine ne passe que par les hommes, mais surtout en donnant aux femmes le contrôle de leur ventre et de leur travail.
Une Chambre à soi – Virginia Woolf
Une Chambre à soi (traduit par Marie Darrieussecq en 2016 par Un Lieu à soi) rassemble des conférences données par Virginia Woolf dans deux collèges féminins de Cambridge en 1928. Le thème de son intervention : la place des femmes dans la création littéraire, ou plutôt ce qui empêche les femmes de prendre leur plume. La romancière a posé pragmatiquement deux exigences aux femmes pour écrire : avoir de l’argent et avoir une chambre à elles qui pourrait être fermée à clé pour échapper aux accidents familiaux, et pouvoir rêver et croire en elles.
Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne – Olympe de Gouges
Longtemps oubliée puis ridiculisée comme « féministe », c’est la ténacité des féministes du XXe siècle qui a redonné à Olympe de Gouges la place qui lui revient : être la meneuse de la Révolution française, figure incontournable et pionnière du féminisme. En tant que femme de lettres, elle s’est engagée pour l’égalité entre les hommes et les femmes et l’abolition de l’esclavage avant la révolution.
Ne suis-je pas une femme? Femmes noires et féminisme – bell hooks
Féministe interdisciplinaire, Zhong Hook relie les oppressions disparates subies par les femmes noires dans une œuvre révolutionnaire. L’auteur utilise son expérience de militante féministe dans les années 1970 pour omettre délibérément la capitalisation de son nom afin de ne pas mettre en avant sa personnalité, mais plutôt son travail, condamnant le féminisme blanc. N’es-tu pas une femme avec moi ? (Cambourakis), la clochette marque le féminisme africain, et a publié un article engageant et nécessaire.
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