Première vague, deuxième vague, ou encore la troisième vague de notre temps actuel, le féminisme a toujours été d’actualité. Ce sujet a présenté l’une de plus grandes révolutions du XXe siècle dans l’histoire des sociétés. Ceci a donnée aux femmes une liberté inouïe. La conception populaire du féminisme associée aux années 60 et 70 se concentre souvent sur des stéréotypes. Le mouvement est généralement représenté par quelques évènements, gains et images spectaculaires, ce qui n’est plus la conjoncture actuelle. Avec l’évolution intellectuelle, ce terme est-il toujours nécessaire pour notre société moderne ? Analyse atténuée du parcours de la pensée.
L’essence d’une pensée en allure
Autrefois, les femmes dites « bien » sont élevées dans l’ignorance des réalités du corps, de leur valeur et dans le culte du puritanisme et de la conservation. Le XXe siècle a débarqué pour une rupture avec les coutumes et les principes médiévaux servant une émancipation associée à la figure de la « femme libre ». Des pratiques telles que la contraception, le divorce et l’avortement deviennent des acquis qui ont permis aux femmes désormais de maîtriser leur fécondité. A l’égal des hommes, elles ont le pouvoir de se projeter dans l’avenir et choisir leur vie, sans être entravées par les inhibitions limitantes.
De Simone de Beauvoir à Chimamanda Ngozi Adichie, Emma Watson et Beyoncé, et passant par une Andrea Dworkin radicale et une Madonna choquante et provocatrice, chacune a eu l’ambition de révolutionner les sociétés masculines et à prêter aux femmes une valeur concrète qui dépasse les occupations du foyer. C’est essentiellement l’égalité totale et justicière en matière de droits politiques, sociaux et économiques.
Avant-gardiste, ce mouvement analyse la domination masculine non pas comme relevant du vécu individuel ou d’une faille psychologique, mais comme un rapport matériel qui a des intérêts économiques et des effets symboliques et idéologiques sur la société.
Féminisme : mauvaise compréhension et instrumentalisation du terme
Cette recherche soutient l’hypothèse préalable selon laquelle le contexte de la domination masculine, institutionnalisée par le système patriarcal fondamentalement misogyne, peut être à l’origine de la misandrie.
Au contraire de la misogynie, sentiment irrationnel de haine ou de mépris vis-à-vis des femmes. Une haine qui serait le résultat d’une peur de la femme, née de son pouvoir procréateur. La misandrie se présente alors comme une « haine-réponse ». Ainsi, la société misogyne produirait inévitablement de la misandrie dans la mesure où la haine engendre la haine et la violence génère la violence.
Des principes donc dignes, à la recherche de l’égalité des sexes, sont transformés en une sorte de clichés offensifs, qui dégagent des assauts envers l’homme, ce qui a immensément assisté à entacher la réputation du féminisme.
Et pourtant, les pseudo-féministes franchissent la ligne rouge en transformant leurs attaques contre le sexisme en diffamations contre les hommes eux-mêmes. Les défauts des hommes sont transformés en accusations générales, engendrant une haine gratuite, parfois excessive.
Ces attaques, purement misandres, refoulant un certain dysfonctionnement. Cela engendre plusieurs fâcheuses conséquences. Des attaques contre-productives qui irritent des hommes qui auraient pu être de véritables alliés du féminisme en les détournant de la cause.
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