Salariés, managers, ou encore des patrons, tous les composants des entreprises actuelles optent pour le télétravail. Ceci dit, et malgré l’augmentation du taux de cette méthode de travail, démocratisée suite à la crise sanitaire causée par le Covid, les entreprises françaises comptent seulement 2 à 16% de télétravailleurs. A l’inverse des pays anglo-saxons et scandinaves qui comptent de 20 à 35%.
Les bénéfices du télétravail sont connus, mais le travail à distance reste mal vu par manque de confiance et d’information. Des nombreuses croyances freinent sa mise en place au sein des entreprises françaises.
Le télétravail, au-delà de la crise
Qu’on ait notre job de vie ou pas, la notion du télétravail existe bel et bien avant l’apparition du virus et la crise que cela a causée. Décrite comme une organisation efficace pour un moment de respiration, de calme et de réflexion, loin de l’open space où les fonctionnaires officient.
Les adeptes du télétravail témoignent que c’est méthode pratique pour diminuer le stress et la fatigue, gagner le temps qu’on pourrait passer dans les moyens du transport, et maintenir un certain équilibre de vie. Cela leurs permet aussi des meilleures concentrations, motivation, et une organisation différente de celle des bureaux.
Pour les salariés tout comme pour les entreprises, les bénéfices du télétravail ont fait preuve. Avec des canaux de communication bien définis tels que le mail, le téléphone et les visioconférences, travailler à distance ne cause plus problème. Et pourtant, une certaine distance est prise vis-à-vis le télétravail, surtout par les patrons et les entreprises.
Incompréhension et manque de confiance :
Auparavant peu adoptée par les entreprises, cette incompréhension et ce manque de confiance de la part des recruteurs viennent d’une certaine peur de perdre le contrôle sur leurs employés. Pour certains, le temps de présence sur l’endroit du travail est le plus grand indicateur de productivité. Souvent, les managers et les salariés ont du mal à se mettre d’accord sur un rythme d’aménagement. Certains sont d’inspiration matinale, d’autres sont plus inspirés le soir, et cela n’est pas toujours compréhensible de la part des patrons.
Le télétravail dans son sens pratique repose la confiance, l’autonomie et la responsabilité, ce qui est complètement antonyme à l’état d’esprit command and control des chefs d’équipes.
De la part des salariés, bien que le télétravail offre une certaine autonomie, cette solution peut avoir un revers de médaille. En travaillant mieux chez soi, les salariés à distance travaillent plus. Poussés par l’obligation de la disponibilité constante et totale durant les heures de travail, ceci peut mener à un grand risque d’isolement, étant dans la solitude et la productivité. Venant de la volonté d’instaurer la confiance et de faire ses preuves, le salarié en télétravail risque de se trouver prisonnier de son engagement, écarté du groupe au sein duquel il bosse.
Un présentéisme qui entraine une surimplication peut avoir des effets néfastes sur la santé mentale t physique des salariés ainsi que l’efficacité de ces derniers.
Que ce soit par capacité à trouver une motivation chez soi pour quelques-uns, ou encore le besoin du lien social pour d’autres, certains seraient plus faits pour ce modèle de travail. Il faut juste trouver un accord et un rythme pour maintenir l’équilibre et l’efficacité.
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